Les patchs : Un pour chaque mission.
Les Patchs
D’unité, de spécialité, d’identification, de grade, moral ou sanguin, un patch pour chaque mission
A priori, tout le monde sait ce qu’est un patch, mais mieux vaut quand même faire un petit point et comprendre à quoi ils peuvent servir, revenir sur les différents types de fabrication et même un peu sur leur historique.
Le patch d'unité
Facile, ce patch désigne… votre unité. Ils sont parfois officiels, mais plus souvent qu’on ne le pense officieux, c’est un élément essentiel d’identification. Il a aussi une forte composante morale, puisqu’il permet de se sentir appartenir à un même groupe et amène de fait une indispensable fraternité d’arme. Certains patchs d’unité peuvent êtres collectors, c’est-à-dire qu’il en existe des versions spéciales réservées aux seuls opérateurs, ou liés à telle ou telle mission spécifique, et qui vont différer des modèles parfois disponibles à la vente par certains détails, souvent une couleur qui va changer, ou un symbole en plus, cela peut être un point, une étoile, une devise, etc. Les patchs d’unité sont souvent les plus collectionnés, surtout celles des unités les plus prestigieuses ou les plus rares, ce qui donne lieu à un véritable trafic fait d’échange, de jeux concours… ou de tentative de grattage de patch dans la collection de La Brigade de l’Équipement, constituée patiemment uniquement par les échanges faits avec nos clients contre notre propre patch.
Le patch de spécialité
Dans certaines armes, les spécialités sont indiquées par des patchs. La Brigade de l’Équipement en propose plusieurs, notamment pour les Gendarmes : PI, motard, MIP, Haute montagne, etc. Des patchs qui se méritent et sanctionnent des connaissances ou des capacités spécifiques, parfois durement acquises.
Le patch d'identification
Plus spécialement dédié aux forces de l’ordre ou de sécurité, ce sont plus des panneaux que des patchs au vue de leur dimension, à porter dans le dos et sur la poitrine pour identifier son administration d’appartenance : Police, Gendarmerie, Douane, Police Municipale, Sécurité, etc. Ils sont parfois réfléchissants, comme les produits de chez GK ou inversés. La Brigade de l’équipement propose ses propres bandeaux, ils sont magnifiques, en PVC, en version normale ou basse visibilité, pour toutes les administrations, conçus et fabriqués par nos soins.
Le patch de grade
Comme son nom l’indique, il précise le grade… dans l’immense majorité des cas il est de forme carrée. Ils sont au départ brodés, mais des grades en PVC apparaissent aussi, plutôt pour les forces de l’ordre d’ailleurs, car ils ont une finition un peu brillante qui ne correspond pas toujours aux besoins des militaires mais les rend plus durables. Il existe aussi des mini grades, pour les portes cartes des forces de l’ordre.
Le moral patch
Le concept comme son nom le laisse deviner est anglo-saxon, plus précisément américain. Ces patchs souvent comiques, parfois macabres, sont un peu comme votre statut sur les réseaux sociaux, ils donnent votre humeur, mais aussi parfois votre opinion politique ou votre appartenance à une communauté informelle. Certains ont un sens explicite, d’autres sont plus mystérieux et leur sens complet n’est identifiable que par « ceux qui savent ». En France, ils sont souvent mal appréciés par la hiérarchie sur des tenues officielles mais sont malgré tout très populaires, surtout dans les communautés adeptes du fameux tacticool. On peut classer le patch de La Brigade de l’Équipement dans cette catégorie, comme ce sont les nôtres, ils marquent l’appartenance à une communauté, ils sont collectors, et tout le monde veut en avoir un, naturellement !
Le patch de groupe sanguin
Soyons honnêtes, c’est le seul qui est en réalité vraiment indispensable. En cas de blessure, la moindre seconde compte et le patch de groupe sanguin fait partie de ces outils qui peuvent en faire gagner quelques-unes. En cas d’allergie particulière, il est possible de les indiquer aussi sous forme de patch. Si on est chanceux on aura le NKDA ou NKA (No Known Drug Allergies), pas d’allergie connue. Le plus commun est le No Pen, qui ne veut pas dire qu’on n’a pas de stylo, mais qu’on ne supporte pas la pénicilline (on trouve aussi No PCN). No ASA pour l’aspirine, Latex est assez évident, No Iodine pour l’iode, c’est-à-dire la Betadine, No Morph pour la morphine, etc.
La fabrication des patchs
Le principe d’un patch est d’être sur du Velcro, jusque là tout va bien. Il existe ensuite trois grandes familles : les brodés, les tissés et les PVC.
Le brodé est… brodé… c’est le plus classique et le plus ancien, son principal défaut étant qu’il résiste mal dans le temps.
Le tissé voit son motif directement tissé dans le patch, ce qui le rend plus résistant que le brodé, mais moins élégant, du fait de l’absence totale de relief.
Le PVC pour finir, souvent les plus beaux, mais aussi les plus chers, qui sont précisément en relief comme les brodés, mais beaucoup plus durables car ils ne s’effilochent pas…
La basse visibilité
Les patchs sont souvent plutôt colorés, voire criards. Ce qui les rend peu pratiques dans les situations où le camouflage et la discrétion sont de rigueur. Pour cela, il existe, dans presque toutes les catégories de patch que nous avons listées, des versions basse visibilité. C’est-à-dire avec des jeux de nuances de couleurs qui les rendent moins visibles et leur permettent de se fondre dans votre tenue en toute discrétion, tout en restant présents. Parce que La Brigade de l’Équipement aime explorer toutes les possibilités, notre patch maison existe aussi en version « BV ».
Un peu d'histoire
Les patchs au départ sont des insignes en feutrine découpés aux ciseaux et cousus directement sur les uniformes, ce sont des numéros d’unités ou des spécialités comme les haches croisées des sapeurs. Les premiers patchs brodés apparaissent vers la Première guerre mondiale pour marques les grades, les régiments et les spécialités. Ils se généralisent à la Seconde guerre mondiale avec les patchs d’unité de l’armée américaine, ils sont encore cousus directement sur les uniformes. Le Velcro se généralise plus tard et est maintenant la règle, ce qui est toujours plus pratique et rapide que du fil et une aiguille.
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